Regard sur les autres confessions religieuses

Œcuménisme spontané de Madeline

L’attachement de Madeline Diener à la Bible lui a toujours fait dépasser les oppositions entre catholiques et protestants ; en effet elle comptait autant d’amis chez les uns que chez les autres. Appelée par le curé Gilbert Marguet à restaurer le chœur de l’église catholique de Bottens, elle décida avec lui d’associer des membres des deux confessions au projet qu’elle tint à élaborer avec eux tous : la statue de la Vierge est tournée vers un tabernacle doré à la feuille en face d’un ambon également précieux. La signification de ces éléments est délivrée par la haute statue du Christ qui étend ses bras au-dessus d’une croix jaillie de l’Arbre de vie. En recourant à des symboles antérieurs à la déchirure des Guerres de Religion, chacun pouvait soutenir sa propre prière sans dénigrer celle des autres.

Choeur de l’église de Bottens, Suisse

Le regard de Madeline sur la multiplicité des autres religions

Toujours ouverte aux différentes expressions de la prière des autres, Madeline ne pouvait négliger le sens de la multiplicité des religions qui sont distinctes des références bibliques des Juifs et des Chrétiens ; celles des religions les plus connues : les religions dites primitives en Afrique, les hindous de l’Inde, les bouddhistes, le milliard de musulmans posent une question essentielle : le Créateur ne peut les ignorer, et si elles existent ce ne peut-être qu’avec sa permission. Comment alors les situer par rapport aux religions qui reconnaissent la Bible comme Parole révélée par Dieu ?

Elle apprit à partager la méditation des Asiatiques en balbutiant « Je crois en Dieu Créateur du ciel et de la terre » car l’éveil du cœur lui semblait essentiel à la sincérité de la recherche spirituelle, quelles que soient les circonstances providentielles du chemin de chaque homme. Elle entoura de respect les sculptures du calao d’Afrique de l’Ouest qui replie ses ailes pour laisser une liberté aux hommes qu’Il couve.

Calao

Une si riche expérience devait aussi inculquer à Madeline une insatiable passion d’apprendre, ce qui la conduisit sur des routes éloignées pour confronter à la vie quotidienne des gens ce qu’elle apprenait de leurs diverses traditions.