Qui est Madeline Diener

Photo de Madeline avec son pinceau faite par Valérie Clément

Lors de la messe de sa sépulture dans l’abbatiale de Saint Maurice – pour laquelle elle avait réalisé un nouveau baptistère – complété d’une Porte dédiée aux Martyrs, Monsieur l’Abbé Beaud définissait cette artiste comme « une humble fille de Pâques ». En effet, son talent manifeste la profondeur de sa foi.

Mosaïque du cimetière de Neirivue

Dès ses premières années elle a trouvé dans l’art l’expression la plus authentique d’une foi très précoce et assez vive pour s’adresser à tous. L’ouvrier qui, en 1999 vint chercher, à l’atelier, la mosaïque destinée au nouveau cimetière de Neirivue ne savait pas raconter la scène de l’apparition à sainte Madeleine au matin de Pâques. Mais il était touché par l’image puisqu’ il expliquait : « C’est un Jésus qui parle – et qu’est-ce qu’il dit ? Il dit : Je suis là ».

Cimetière de Massongex : Christ glorieux

Le décor du cimetière où Madeline repose y développe les étapes de l’écoute de Dieu car elle ne rêvait pas de faire de la foi une échappée à la dureté de la vie. En 1992, chargée de décorer le nouveau cimetière de Massongex, elle osa figurer les différents états de conscience dans une grande mosaïque décrivant le désespoir, puis le réconfort offert par une disciple du Christ, enfin l’élan de l’une des Saintes Femmes vers l’Ange qui annonce la Résurrection. Le chemin qui les réunit tous est de plus en plus clair et de plus en plus étroit. Elle le connaissait bien et associait tous les pèlerins de ce monde en les convoquant ensemble sur cette voie lumineuse. Au terme de ce parcours, une statue du Seigneur domine les portes de la mort qu’Il écarte et les filets d’eau qui coulent de ses plaies brillent au soleil pour proclamer la grâce du salut.